Av: Ann Persson
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LA VIE COMME ARTISTE EXIGE UN VISA D’ENTRÉE EUROPÉENNE
Il est l’un des jeunes photographes qui déplace les clichés occidentaux à l’image de l’Afrique contemporaine. À l’heure actuelle Mohamed Camara expose à la Galerie Flach, Stockholm.
Comme un adolescent, Mohamed Camara a joué au football tous les jours, en espérant d’être découvert par un agent de droit dans n’importe quelle ligue européenne.
Au lieu de cela, un galeriste française a vu les photographies qu’il a prises avec un appareil photo numérique à la maison chez lui-même dans la capitale Bamako au Mali.
– J’ai été assez arrogant à l’époque, tels comme ils sont les garçons adolescents, explique Mohamed Camara.
Avec sa caméra, il a capturé la lumière intérieure typique à Bamako, lorsque les rayons forts du soleil pénètrent dans la chambre noire par des fils à un rideau en lambeaux. Plus tard, il re-créé des images avec cette lumière, comme indiqué ci-dessus, dans des appartements dans la banlieue de Paris. Dans les photographies on a vu une liaison avec la peinture française et des peintre classiques que Mohamed Camara n’avait jamais entendu parler.
Deux ans après l’exposition à Paris, Mohamed Camara a été invité á 18 ans, à la Tate Modern à Londres.
Il etait le choix evident comme l’un des participants dans l’exposition « Snap judgments: new positions in contemporary african photography », qui été compilé par le célèbre commissaire Okwui Enwezor à au Center International of Photography de New York. L’intention était de créer un ”contre-image” de ce que Enwezor appelle le pessimiste sur l’Afrique, l’image classique de l’Ouest de la guerre et la faim. L’exposition est récemment résumée dans un livre magnifique.
– Toute personne qui veut s’exprimer a besoin d’un patron de l’Ouest. Dans de nombreux pays africains, la corruption est tellement répandue que seuls ceux qui ont des contacts dans l’élite, ou peut payer, peut venir, dit Camara.
Après quelques mois, il vit en France sur un permis de séjour temporaire. Obtenir un visa pour entrer en Europe, est un privilège.
– De nombreux artistes africains restent en Europe. Mais je ne veux pas vivre comme un sans-papiers lorsque le permis arrive à expirer. Puis vous devez chercher le travail au noir comme un fou. Il est terriblement difficile.
En outre, il a sa famille au Mali, où l’insécurité est élevé. La partie nord est contrôlée par les rebelles, tandis que des pourparlers secrets est en cours sur les personnes qui vont régner après le coup d’Etat militaire plus tôt ce printemps.
– Et ce n’est après tout à Bamako que je reçois l’inspiration.
”Le Regard et souvenirs chiers: Mohamed Camara et Kiripi Katembo”, à la Galerie Flach au 30 Juin.
Ann Persson